Chronique #326 : Fabricant de larmes T1, Erin Doom

Titre : Fabricant de larmes
Autrice : Erin Doom
Pages : 365
Edition : Hachette
Genre : Young Adult

RESUME

Nica, 17 ans, a grandi au Grave, un orphelinat, où se racontait la légende du fabricant de larmes, un mystérieux artisan coupable d’avoir forgé toutes les peurs et les angoisses humaines. Mais elle vit à présent dans un nouveau foyer après avoir été adoptée par un couple. Dans cette maison, vit également Rigel, un orphelin, adopté comme elle, et doté d’une beauté ensorcelante.

MON AVIS

Depuis la mort de ses parents, Nica vit dans un orphelinat baptisé « Grave », qui est très sombre et où les enfants ont subi des choses horribles. Une légende sur un fabricant de larmes qui viendrait chercher les enfants qui mentent,.. est présente. Rigel vit ici depuis sa naissance, il est adulé par la directrice au point d’être mis de côté par les enfants car il a un comportement dur, il est sombre et très dur avec les autres et en particulier Nica. Un jour, un couple va venir pour adopter cette dernière, au final, ils repartiront aussi avec Nigel. Ce dernier déteste Nica, il refuse son contact,.. la cohabitation avec elle ne sera pas de tout repos.

J’ai vu le film en début de semaine, c’est très ado, très gnangnan on va dire mais cela se laisse regarder. C’est rapide et pas prise de tête. J’ai voulu du coup lire les livres pour voir s’il y avait une grosse différence et au final pour ce tome 1, il n’y en a pas tant que ça. Ce sont vraiment quelques petits détails par ci par là, après effectivement certaines scènes ni sont pas : quand Nica va chez Lionel (dommage d’ailleurs car elle est plutôt importante je trouve), la scène où Nica aide Ana à composer des bouquets qui est une belle scène, mais franchement dans l’ensemble c’est ressemblant.

Nica est une jeune fille atypique, elle préfère clairement côtoyer des animaux (qu’elle essaye de sauver tout le temps) que les humains. Elle est parfois un peu naïve et enfantine (je pense que son passé y est pour beaucoup) mais reste touchante quand elle parle de son passé, quand elle décrit ses craintes de ne pas être assez gentille, assez polie,..

Quant à Rigel, j’avoue que pour moi c’est un gros red flag. Il est très violent que ce soit dans les mots ou dans les gestes, il se bat très régulièrement et sans réelles raisons au final. Avec Nica il est détestable, il est extrêmement dur quand il lui parle, la blessant très souvent. Ce côté là a beaucoup plu si j’ai bien compris, les gens l’ont trouvé attachant, ont trouvé que son passé y est pour beaucoup (je suis d’accord mais cela n’excuse pas ses paroles et ses gestes).

C’est malgré tout hyper addictif, il a été fini dans la journée. Mais malgré tout il y a des points négatifs : les questionnements incessants de Nica « et pourquoi, qu’est ce que j’ai fait, pourquoi il fait, .. » ça va deux secondes et arriver le 3/4 du livre c’est à toutes les pages !! Je n’ai pas compté mais il y a 3 phrases et mots qui reviennent tout le temps : « pourquoi, ne me touche pas, les jointures de ses mains deviennent blanches. » J’avoue que j’en avais un peu marre de les avoir apparaître très (trop) régulièrement. Les gens s’attendaient à un peu de fantastique et au final il n’y en a pas eu soit cela a été mal géré par l’autrice soit ce n’etait pas ce qui devait se passer. J’avoue que je m’attendais à une ambiance un peu genre début du siècle dernier, un orphelinat en plein milieu de nulle part, avec un grand portail en fer forgé noir,.. au final je n’ai pas eu ça 🙂